dimanche 5 février 2017

New York V2 (Jour 3)

NB : La matinée de ce 3e jour est très similaire au 4e jour de mon premier voyage (malheureusement jamais écrit pour des raisons liées à l'inertie de la vie).  Bonne lecture.

En ce 25 décembre, le réveil fut matinal car le programme chargé. L'objectif était de visiter Harlem, un quartier situé au nord de Manhattan (et de Central Park). Parler d'Harlem est un exercice que je trouve extrêmement difficile, tant le lieu est riche d'influences et d'Histoire.

Marqué par des vagues d'immigration et d'émigration successives, il est le fruit de nombreuses cultures et influences diverses. Jadis mal réputé en raison des trafics de drogue qui y étaient opérés, il est aujourd'hui devenu extrêmement huppé et prisé.

C'est également un foyer très riche en matière d'expérimentations artistiques (qu'il s'agisse d'arts graphiques ou de musique).

Pour nous y rendre, nous avons choisi le bus. Un système de visite guidée était en effet mis en place, ce qui facilite grandement la tâche lorsque l'on a, comme nous, extrêmement peu de temps pour approfondir la question.

Ce jour-là, le micro de notre bus souffrait d'un léger problème technique ce qui donnait à notre guide, une voix légèrement mécanique. Amusant mais grandement compréhensible.

 Premier arrêt à l'Apollo Theater, une salle de concert très réputée de New York.

S'y sont notamment produits en leur temps : Stevie Wonder, Michaël Jackson, Louis Armstrong ou encore Prince. Ce dernier n'y a d'ailleurs sa plaque que depuis juin dernier.

L'endroit est principalement connu pour être le lieu phare d'Harlem en matière de culture musicale afro-américaine et notamment de jazz. La promenade se poursuivit avec une visite des rues résidentielles d'Harlem.

L'occasion pour nous de découvrir ces perrons typiques avec escaliers :



Si jamais vous êtes de passage dans le quartier, faites un détour du côté de la maison d'Alexander Hamilton (aujourd'hui transformée en musée).

Maison d'Alexander Hamilton avec en arrière plan l'université Columbia ;)
Personnage historique de premier plan, l'homme fait en effet partie des pères fondateurs des Etats-Unis. Il fut notamment signataire de la Constitution du pays et figure toujours sur le billet de 10 dollars.


Mais sa maison est aussi célèbre que lui puisqu'elle a pour réputation d'avoir été déplacée deux fois a gré des évolutions du quartier (la dernière remontant à 2008). Et quand on voit la taille de l'édifice, cela ne peut qu'impressionner.

Comme quoi Ghibli et son "château ambulant" n'ont rien inventé ;)


Sachez qu'il existe également une comédie musicale sur Broadway nommée "Hamilton". En revanche, vu sa popularité ne vous faites pas trop d'illusions sur votre capacité à aller y assister.

Celle-ci se joue en effet à guichets presque fermés (même s'il reste en réalité des places à des tarifs plus que prohibitifs). Si les premiers prix démarrent à 179$...ceux encore accessibles débutent à 449$, je vous laisse apprécier. Avec un peu de chance, vous pourrez peut-être obtenir des places à 10$ via la loterie mise en place sur le site dédié. Good Luck !

Comme précisé dans l'article précédent, nous nous sommes rendus à une messe en gospel. En 2011, je n'avais malheureusement pas eu l'autorisation de prendre de photos de l'intérieur. Cette fois-ci, cela fut possible mais uniquement avant le début de la cérémonie (logique). Voilà ce à quoi ressemblait l'église de l'intérieur :

Exit donc les pierres froides de nos églises françaises...et cela rend finalement l'endroit beaucoup plus convivial et accueillant.

Ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant avec ce type de cérémonie, c'est la propension des fidèles à vivre leur foi. Nous sommes une fois encore assez loin des standards un peu austères que l'on peut voir en France. Ici on chante, on bouge au rythme de la musique et on vit ses discours. Il y a quelque chose de fondamentalement bienveillant et chaleureux que l'on ne retrouve pas chez nous. (y compris dans les messes de Noël ou Jean-Charles s'essaye à un solo de guitare pour donner un semblant de modernité aux sermons)

Le périple de la matinée se termina par un balai de bus. Notre guide souhaitait en effet redescendre sur Manhattan avec un micro fonctionnel. Or, tantôt la compagnie avait un bus mais pas de chauffeur, tantôt nous avions un chauffeur mais pas de bus fonctionnel...Mais après tout, nous étions quand même le 25 décembre au matin, il était évident que cela compliquait fatalement l'organisation logistique.

Nous fûmes finalement redéposés à hauteur du musée d'Histoire naturelle, au niveau de la 79e.


Après un déjeuner au café tallulah (une enseigne française que je vous recommande), je me suis rendu en solo à hauteur de la 112e afin de visiter la cathédrale Saint-Jean le Divin.

Pour des repérages BD dans le cadre d'un futur article pour mon site personnel, je pris la décision d'effectuer ce trajet à pied :). Une telle distance fut sportive mais j'estime que c'est véritablement à pied que l'on découvre vraiment une ville. J'en ai d'ailleurs profité pour arpenter les quartiers au hasard des rues, appareil photo autour du cou.

Mais du coup, pourquoi visiter une telle cathédrale ? Il s'agit là de la plus grande cathédrale du monde mais aussi de l'une des plus étranges. En témoignent ces étranges piliers apocalyptiques à son entrée ouest,


une sculpture un brin profanatoire dans son parc,


ou encore ces étranges sculptures en son sein qui défient les frontières du réel et de l'imaginaire. Evitez de vous y rendre avec un(e) fervant(e) croyant(e), car tout ce folklore risque de passer moyen...



Petit florilège de clichés pris à l'intérieur de cette cathédrale si particulière.




Les plus observateurs d'entre vous auront bien entendu reconnu l'un des lieux présentés dans l'étrange escale d'Axolot à New York, et pour cause : j'ai essayé de retrouver certains de ses points d'intérêt tout au long de mon séjour.





Avant que la nuit ne commence à tomber, j'eus la chance de retrouver le paon albinos (qui selon les personnes présentes sur place se nommerait Phil...à vérifier). Le hasard fait parfois bien les choses.

Puis vînt ensuite le moment de rallier la 47e depuis la 112e...à pied (c'est toujours plus fun).

A nouveau dans une perspective de repérages en vue d'un article BD, je pris la décision de passer par Central Park. J'ai donc traversé ce mythique lieu sur toute sa hauteur ce qui m'a permis de totalement m’immerger dans l'ambiance, alors même que les ténèbres commençaient à tout envahir.




Oui, ça tremble un peu mais je n'avais pas estimé nécessaire de ramener un trépied (car il aurait été contraignant de le porter toute la journée).


Je suis retombé sur Balto un peu par hasard :), en vrai il faisait tout tout noir à ce moment là.


Une calèche fantomatique



La journée se termina dans un restaurant italien situé à proximité directe de notre hôtel je le recommande chaudement.



A noter qu'il existe une étrange coutume à New York : remplir les verres d'eau avant que ceux-ci soient vides. Elle est d'ailleurs respectée dans chaque restaurant avec le plus souvent un serveur spécialement préposé à cette mission. Quand on n'a pas l'habitude je dois admettre que ça surprend. Mais, si c'est amusant au début, il faut avouer que cette tâche rend la vie plus facile (ça évite d'en appeler à tout bout de champ).

La journée fut assez intense me concernant (traverser Manhattan du nord au centre, à pied, ça achève ^^.). Je pris la décision de commencer à écrire mes journées au quotidien sur mon smartphone. Un exercice auquel je me suis astreint afin de me faciliter la vie concernant l'écriture de ces articles.

Rendez-vous très bientôt pour le 4e jour.

South

samedi 21 janvier 2017

New York V2 (Jour 2)

Au matin du 24 décembre, surprise : il pleut averses ! Nous sommes loin de la neige annoncée par les prévisions météo mais ce n'est pas grave. Contrairement à mon précédent voyage dans la ville, nous n'avons pas d'encadrement particulier. Il nous est donc possible d'adapter notre programme en conséquence et d'opter pour des lieux couverts.

En raison du déluge, nous décidons donc de reporter à plus tard notre visite de l'Empire State. Connaissant la configuration du sommet, je ne suis pas sans ignorer que la météo risque de nous gâcher la vue.

La matinée commence assez logiquement au Starbucks situé au croisement de Broadway et de la 47e, à deux pas de notre hôtel. Il deviendra d'ailleurs notre QG tout au long de notre séjour. Une valeur sûre pour attaquer de longues journées de marche et de découverte. Pokéstop sponsorisé (je ne savais pas que ça existait), il m'a également permis de remplir mon pokédex, un chocolat chaud dans une main, un plan de la ville dans l'autre. (Au final les roucools et rattatas new-yorkais sont des magnétis et des voltorbes, c'est plutôt cool). Notre table donne directement sur Times Square, la vue est sublime.

Dans les rues de New York, l'esprit de Noël est bien présent. Arbres et buildings arborent moulte guirlandes et décorations en tout genre. Et comme tout aux Etats-Unis se doit d'être démesuré, une guirlande et des boules de Noël géantes sont par ailleurs posées à même le sol, à proximité directe de Times Square. Non, ici, on ne plaisante pas avec Noël !

Ah ouais, non mais c'était vraiment immense, hein !
 
Mais tout va bien, côté sapin, ils ont aussi de quoi faire :  


Nous nous abritons finalement à quelques pas du sapin géant et de la patinoire du Rockefeller Center, dans le magasin Lego. Le Lego store c'est un peu comme la boutique M&Ms, il s'agit d'un passage obligé. Au delà d'être de simples boutiques, ce sont aussi (un peu) des galeries d'art. C'est d'ailleurs particulièrement vrai pour Lego puisque d'imposantes sculptures jalonnent les rayons. Gros coup de cœur personnel pour le dragon géant. N'empêche, c'est assez fou ce qu'il est possible de faire avec des briquettes en plastique.





En sortant, je n'oublie bien entendu pas de saluer Donald en passant devant sa tour. En 2011, j'avais déjà vu cette grande tour sombre mais elle ne représentait pas encore le symbole qu'elle est devenue. Pour moi, ce voyage est le deuxième et dernier que j'effectuerai sous la mandature Obama. C'est assurément la fin de quelque chose. A l'heure actuelle, difficile de savoir si les règles du jeu vont considérablement changer d'ici à ma prochaine venue. Seul l'avenir nous le dira.


Le retour dans Central Park fut comme une grande bouffée d'oxygène. C'était un peu comme rentrer chez soi après un long voyage. Il n'y a définitivement pas d'égal à l'aura dégagé par cet immense parc public. A la fois dans et hors de la ville, il sait réveiller notre imaginaire d'enfant, abondamment nourri de films et de séries. Pour autant, chaque promenade en son sein est comme une première visite. A chaque pas se dévoile une nouvelle statue, un nouvel arbre, un nouveau panorama. La magie est bien présente.


J'ai notamment eu l'occasion de traverser une nouvelle fois le Bow Bridge, un pont mythique que l'on retrouve dans de nombreuses œuvres comme par exemple : La nuit au musée (2006), Highlander (1986) ou encore Doctor Who (2012). 

De haut en bas et de gauche à droite : Photo personnelle, photo personnelle, photo personnelle, La nuit au musée, Highlander, Highlander, Doctor Who, Doctor Who

Construit entre 1859 et 1862, c'est le second plus plus vieux pont en fonte des Etats-Unis. En anglais "Bow" signifie archet, outil utilisé par les violonistes pour venir frotter les cordes de leur instrument. Et il est assez facile d'en comprendre la logique, screenshot d'Highlander à l'appui :




Petit florilège non exhaustif, de clichés pris lors de ma balade. (Je ne rentrerai pas outre mesure dans les détails techniques puisque j'ai déjà eu l'occasion de consacrer un article à ce sublime parc)

Ceux qui me suivaient en 2011, comprendront l'easter-egg de cette photo ;)

L'objectif de la matinée était situé au nord ouest de Central Park : le musée américain d'Histoire naturelle. Sa façade a notamment servi dans le film "La nuit au musée". On reconnaît d'ailleurs la célèbre statue de Théodore Roosevelt à cheval.

La nuit au musée
Ma photo personnelle de ladite statue
Contexte obligeant, l'édifice était paré de ses plus beaux dinosaures de Noël. Je ne sais pas vous mais je verrais bien ça dans mon salon...j'imagine déjà la tête des convives à l'occasion du réveillon ahah.


Premier constat en arrivant au musée : nous ne sommes pas les seuls touristes à avoir eu cette idée mais, il fallait s'y attendre. Une file d'attente traverse toute la rue et tourne dans la rue mitoyenne. Les gens avancent vite, c'est déjà ça de gagné.

Je profite de l'occasion pour ouvrir une rapide parenthèse pratique pour attirer votre attention sur le City Pass. Cet outil a plusieurs avantages affichés, le premier étant de pouvoir payer à l'avance vos visites afin de ne plus être embêtés sur place (pratique !), le second de servir de coupe-file. Pour le paiement anticipé c'est indéniable, c'est utile (et ça octroie une visite gratuite en bonus ainsi que des réductions sur celles réservées). Pour ce qui est de l'outil coupe-file c'est cependant plus discutable. Comme tout le monde a bien souvent pris soin de passer par cet outil, une nouvelle file se reforme. L'effet étant inévitable (et on l'a vérifié à chaque fois), vous ferez la queue malgré les promesses que l'on aura pu vous faire avant votre départ. Gardez ça à l'esprit si vous décidez de tenter l'expérience.

Sous la pluie battante, chacun s'abrite comme il peut. Certains ont une veste de protection intégrale, d'autres de simples parapluie.

Grand adepte de musées de sciences naturelles (j'y reviendrai bientôt), j'ai forcément été conquis par celui-ci. Ses dimensions sont d'ailleurs hors normes et nous avons par conséquent dû faire des choix. Il serait fastidieux de tout vous lister, aussi me limiterais-je aux départements les plus emblématiques : celui des animaux d'Amérique du nord et celui du quatrième étage dédié aux dinosaures.

En parlant de dinosaures et pour en revenir à "La Nuit au musée", sachez que l'emblématique T-Rex du film n'apparaît pas dans le hall d'entrée.  Le Théodore Roosevelt Mémorial comporte bien deux squelettes mais le premier d'un Barosaurus (le plus grand dinosaure ayant jamais vécu et qui pouvait se tenir sur deux pattes), le second, plus petit, d'un Allosaurus.

L'Allosaurus est la bestiole à gauche, le Barosaurus celui qui ne rentre pas dans le cadre



 

Même en position verticale, je n'arrive pas à l'avoir entièrement :O
Si vous habitez en Normandie, sachez qu'une sculpture d'un Allosaurus en fer forgé est présente à Villers-sur-mer. Elle est alternativement présente entre le Paléospace et le rond point issu du croisement de l'avenue de la République avec l'avenue Jean Moulin. L’œuvre a été réalisée par l'artiste Patrice Mesnier.

L'Allosaurus présent est jeune, les individus adultes étant bien plus imposants.

Pour le reste, le musée du film est sensiblement différent du musée réel. Mais, les galeries n'en sont pas moins fascinantes et passionnantes. Si tous ces squelettes reviennent à la vie la nuit, bon courage au gardien pour les gérer...




Un ours debout...ouais, c'est encore plus flippant mort que vivant.

Je ne me moquerai plus jamais des ornithorynques

La visite se termina par un magnifique documentaire en 3D sur l’Arctique. Comme pour le Louvre, il est indéniable qu'il faille consacrer une, voire même plusieurs journées afin de faire le tour complet du musée. Un tel approfondissement n'étant malheureusement pas possible pour cette fois (la prochaine ?), direction le déjeuner.

En poursuivant notre journée, nous sommes passés devant le Palace Hotel, lieu culturellement associé à la série Gossip Girl. Dans la saga, il s'agit de l'hôtel appartenant à Chuck et à sa famille.

En haut : un visuel de la série Gossip Girl (2007) et juste en dessous, ma photo personnelle
En parlant de Gossip Girl, saviez-vous que la première scène de la saga a justement lieu dans Grand Central, la mythique gare de Manhattan ? Serena y fait son grand retour sous l’œil attentif d'une informatrice de la blogueuse anonyme.


Gossip Girl (2007)

La façade extérieure du bâtiment est également visible dans "I am a legend". C'est à cet endroit que Robert se fait piéger. Un lieu mythique pour une scène aussi célèbre qu'émouvante. 

 De par sa place de véritable point névralgique de nombreuses lignes de trains et métro, il n'est finalement pas si surprenant qu'elle fascine autant.
Pour ceux que cela intéresse, j'avais déjà eu l'occasion d'aborder l'acoustique toute particulière de la gare dans l'un de mes précédents articles

La pluie s'étant arrêtée, nous nous sommes finalement rendus à l'Empire State Building. En 5 ans rien n'a changé. L'immeuble était seulement décoré aux couleurs de Noël et un immense sapin trônait désormais à l'accueil. 80 étages en ascenseur, 6 à pied et nous pûmes assister en direct au plus beau coucher de soleil qui soit sur Manhattan. Mes photos vaudront mieux que 1000 discours.








(Je retoucherai bien entendu les photos à posteriori mais l'impératif du moment reste de boucler l'écriture des 8 jours de voyage. L'objectif étant ici de vous donner un vague aperçu. Il va de soi que les photos en semi-nuit restent toujours un point faible de mes appareils photo successifs)

Avant de redescendre, je n'ai pu m'empêcher de m'acheter un ours en peluche aux couleurs du building. L'Empire State c'est symbolique de New York et il se trouve que j'ai lancé pour coutume de prendre un ours en peluche dans chaque pays/ville étrangère visité(e). J'ai commencé en 2003 avec Londres et le dernier en date remonte à mon voyage de juillet 2016, à Bruxelles (j'espère d'ailleurs pouvoir vous en parler bientôt...du voyage, pas de l'ours). N'ayant malheureusement pu respecter cette coutume lors de mon précédent voyage à New York, je me suis donc rattrapé :)


Repas de Noël oblige, nous avons finalement réveillonné dans...une pizzeria ! Oui bon, on fait avec ce que l'on a. Avouez que le concept est assez original. Pour de simples pâtes et des salades la note fut néanmoins salée. Ceci explique probablement l'absence de prix à l'extérieur et à l'intérieur du restaurant. En attendant d'être servis, je me suis autorisé à rebondir sur une anecdote de français assis derrière moi. Il s'agissait d'une famille présente sur New York pour Noël et le jour de l'an. Au programme du lendemain (pour eux) ? Gospel...et ça tombe bien, pour nous aussi.

Rendez-vous demain pour la suite du récit :). Un article qui reprendra involontairement le J4 du premier voyage (malheureusement jamais écrit).

South