vendredi 8 juillet 2011

New York (Jour 3)

BBBBBrrrrr BBBBBBrrrrrrr BBBBBBrrrrrrrrr tititi titittiti 


En france, lorsque le réveil sonne, le réflexe est de l'éteindre, de rabattre la couverture sur soi et se donner cinq minutes. Cinq minutes qui bien souvent nous prennent plus de temps que de raison. A New-York, lorsque le réveil sonne c'est reparti pour une journée à 200% et chaque minute est précieuse.



Problème ce jour-là, ma carte mémoire d'appareil photo est presque saturée !!! Je suis donc contraint d'effacer les photos présentes antérieurement au séjour et de me restreindre dans les clichés. Par chance, j'ai pensé à prendre un tas de cartes mémoire de rechange (4 Go chacune), malheureusement celles-ci sont trop grandes pour mon appareil (le boulet :p ). On peut dire que cette nouvelle journée commence bien ^^.


Petit déjeuner au Ben-Ash avec Pauline et Clothilde. Le grand changement du jour est l'absence de crème chantilly sur les chocolats, était ce spécifique au premier jour ? Quoiqu'il en soit, les confitures étaient plus abondantes et j'y vois là un phénomène de vases communicants=).


Une fois rendu au bus, nous apprenons que le budget voté la nuit précédente nous permet bien de visiter l'emblématique statue de la liberté, l'inquiétude collective retombe alors. Nous retraversâmes les quartiers visités la veille jusqu'à l'extrémité sud de Manhattan où se situaient les départ de Ferry et les contrôles de douane. Bien qu'en présence d'un billet de réservation attestant de notre appartenance au groupe, l'agent de sécurité présent en début de file nous sermonna avant de nous refouler, c'était loin d'être gagné. Il s'agissait d'un homme assez agressif mais n'était ce pas là le rôle qu'il voulait se donner ? D'après Françoise, notre guide, plus ils sont sévères et stricts, mieux ils sont vus... Je vous laisse donc vous faire votre propre avis sur la question.


Après plusieurs minutes de négociations, nous obtenons gain de cause et nous sommes dirigés vers l'une des entrée de file. Je peux vous avouer que malgré l'heure bien matinale la foule était bien là et ça n'avait pas l'air d'avancer franchement. La chaîne NBC passa près de nous pour faire un reportage, le cameraman filma  la foule et donc nous avons vraisemblablement été diffusés à l'antenne ( à mon grand regret je n'ai pas retrouvé trace de l'émission à l'heure actuelle). 
   Un coup de cœur cependant au sein même de la foule stagnante, il s'agit d'un homme de couleur noire avec une perruque multicolore, des lunettes bariolées et un costume tout aussi folklorique. Il chantait avec une miniguitare et dans plusieurs langues.


En réalité, lorsqu'il a su que nous étions français, il a déclaré "Ah, vous êtes français ? J'aime bien la femme de votre président" et a commencé à chanter un poème d'amour dans notre langue maternelle. Près de lui se trouvait trois bouteilles en plastique scotchées les unes au dessus des autres et remplies de billets. Si l'on s'attardait un peu plus longtemps, on pouvait voir que les étages inférieurs étaient en réalité des photocopies x). Quoiqu'il en soit, ces dernières se remplirent à une vitesse remarquable. L'homme continua ses chansons avec des touristes polonais, en polonais cela va de soi.

Non loin de là se trouvait une statue qui tentait de repêcher un collègue tombé à la mer, la situation était assez loufoque. "Un homme à la mer, un homme à la mer !!!!". Mais ce qu'il y avait de bien dans la scène c'était le chapeau de l'un d'eux, je veux le même ^^.
Car, l'endroit était vraiment rempli de mouettes =). Je pense que la photo suivante (mouette seule) évoquera quelque chose à quelqu'un qui se reconnaîtra peut être, à ceci près que la mouette de la photo est bien vivante ^^.





[Ellipse des 45-60 min de queue, je ne voudrais pas vous tuer =) ]


       Arrivé à la fin de la file le groupe est scindé en deux, c'est à dire plus des trois quarts peuvent passer et nous pas. Après de nouvelles négociations, nous arrivons à faire comprendre que nous sommes avec l'autre partie du groupe qui vient de rentrer pour les contrôles, le garde nous dit d'ouvrir la barrière et d'y aller discrètement. S'ensuit alors la foule qui nous suivait  prenant l'ouverture comme une libération. On avait dit "discrètement" et seulement nous.... x)

Nous pénétrons enfin dans le grand hall et là stupeur, c'est l'usine !!! Quatre files de personnes passent dans des portillons électroniques et sont fouillées. Montre, chaussures, ceinture, lunettes, sac, tout doit être déposé dans un bac en plastique et nous devons ensuite nous présenter dans une marque jaune pour y attendre le signal. J'ai toujours eu peur qu'ils se servent dans le porte feuille étant donné qu'il était lui aussi dans le bac en plastique mais il n'en fut rien.

Ayant compris qu'il était temps d'avancer, je fis un pas en avant et cela constitua une erreur. Je me pris un "Wait, Wait, WAIT !!!" du garde qui faisait deux tailles de plus que moi. On aurait dit qu'il était à la fois terrifié et en colère, mais ça n'est pas comme si j'étais véritablement un terroriste hein ?!...Non mais !!!


Une fois arrivé de l'autre côté le groupe se reforma dans un nouveau hall d'accueil pour l'embarquement des ferrys. Trois citations de présidents des Etats-Unis étaient alors affichées sur des banderoles blanches au dessus de nos têtes.


La consigne sur le ferry était "lorsque le bateau s'approche du quai, il est impératif de se diriger vers la sortie pour éviter la foule". Au rez de chaussée se trouvait une boutique qui vendait hot-dog et autres souvenirs pour enfants. Quant à l'étage, le panorama y était splendide et nombreux étaient ceux qui montaient sur les bancs pour avoir un meilleur point de vue. Quand on y regarde avec du recul, c'était assez mécanique comme système puisque des bateaux remplis de touristes faisaient des allés retours entre Ellis-Island (dont je parlerai plus bas), la statue de la liberté et le quai d'embarquement. Au loin, on apercevait la foule croissante pour l'embarquement que nous venions de quitter. Oui, on dirait qu'ils attendent tous pour acheter des places de concert mais ça n'est pas le cas^^.
 


Passer aux pieds de cette statue c'est quelque chose d'assez spectaculaire. On l'a déjà vu de nombreuses fois qu'il s'agisse de films, de livres ou encore de jeux-vidéos mais en vrai, ça fait un choc. Il faut s'imaginer que l'édifice fait 47 mètres environ, ça donne une idée^^. Bon je l'ai prise sous tous les profils histoire de ne pas avoir de regrets et j'en ai profité pour saisir un bateau taxi.


Lors du débarquement, Michel et moi nous sommes retrouvés au milieu de la foule et sortir de l'embarcation a été un peu compliqué. Il y a toujours les gens qui courent, ceux qui bousculent et très vite un courant humain se forme et vous êtes sortis sans trop comprendre comment... Voilà ce qu'il arrive lorsque vous restez jusqu'au dernier moment pour mitrailler la statue depuis l'eau.


Sur l'île, c'est encore plus impressionnant que sur l'eau et la taille de la base y joue pour beaucoup dans ce sentiment. J'ai réussi à me faire prendre en photo devant et je remercie Sabrina qui m'a aidé pour cela. Par la suite, Michel m'a également pris en photo devant un autre profil de la statue et ce avec un zoom différent. Je le remercie également. Les clichés qui suivent sont donc pris dans l'ordre dans lequel je les ai énoncés plus haut. 


Petite surprise, Pauline dont je parle souvent dans ces articles m'a envoyé une photo d'elle posant devant la statue. L'occasion donc d'illustrer mes propos et de vous permettre à vous lecteur de mettre un visage sur un nom. 



Une photo montrant Manhattan depuis l'île de la liberté où nous nous trouvions alors. Il est vrai que je ne peux m'empêcher lorsque cela est possible de mettre une branche sur la photo lorsque je photographie un paysage urbain, ^^ (comme on a pu me le faire remarquer...*rires*). 


Derrière la statue se trouvait l'entrée pour l'intérieur et il y avait une sécurité supplémentaire. Il faut savoir que la visite se réserve 6 mois à l'avance et que nous n'avons donc pas pu pénétrer dans ce lieu. Je tiens cependant à vous faire partager des photos que l'on voit peu, à savoir ce qu'il y a derrière la statue de la liberté.





Sur la place située derrière se trouvait également une chorale d'enfants et je m'y arrêta quelques instants. Toutefois, le temps que nous avions pour visiter l'île arrivait à la fin de son décompte et je dû regagner le ponton pour y retrouver Françoise. Je réussis à me trouver une bonne place dans la file et nous sommes finalement montés sur le ferry sans encombre. Seul le couple de franco-italiens resta à quai pensant que nous n'avions pas encore embarqué. Accompagné de notre guide, nous sommes montés sur le toit de l'embarcation et nous leur avons fait des signes pour leur faire comprendre qu'ils avaient manqué le bateau sur lequel nous étions. Bien qu'affichant une mine un peu dépitée, ils se trouvaient juste derrière la chaîne d'embarquement, ce qui signifiait qu'ils seraient les premiers à monter dans le prochain ferry.


Pour le voyage, je suis resté au premier étage afin d'avoir accès à l'air libre et profiter du paysage. Un homme avec un sabre laser en plastique guidait un groupe d'enfants, probablement un groupe type "centre aéré". C'était assez loufoque puisqu'il fredonnait l'air bien connu de la série tandis que les enfants essayaient de lui chiper "son jouet". Il y a comme ça des références qui sont internationales et qui permettent de se dire, que malgré toutes les différences que j'ai pu rencontrer, il existe aussi certaines similitudes entre les deux cultures et notamment à travers le cinéma.



Ellis Island, l'ancienne île liée à l'immigration et la régularisation des étrangers est désormais un musée. Autrefois c'est par elle que transitaient les immigrés en demande de régularisation. On y triait les étrangers "valables"  des personnes : porteuses de maladie(s) contagieuse(s), avec des professions douteuses, des origines décrétées comme nous conformes, ou qui n'avaient que très peu de chance de trouver un travail. Ceux de cette deuxième catégorie étaient refoulés. 

On effectuait ainsi des tests d'aptitudes psychologiques et médicales afin de juger des immigrés. Ceux qui réussissaient avaient l'autorisation d'accéder au continent.

A ses débuts, l'île ressemblait à ça :

Elle s'est agrandie au fur et à mesure et ressemble désormais à ça :




Les deux images précédentes sont des maquettes du musée.
Il est à noter qu'un incendie s'est déclaré au début du 20e siècle entraînant de ce fait  la mort de nombreuses personnes et la destruction d'une grande partie des locaux. Ces derniers seront finalement reconstruits mais non selon la même architecture.
Le système d'immigration se déroula de 1882 à 1932 environ et suite à de nouvelles lois en matière d'immigration n'accueillit que très peu de monde dans les années qui suivirent. C'est ce qui fit qu'elle fut convertie en centre de détention pendant la deuxième guerre mondiale avant d'être finalement livrée à elle même en 1954.


Les images d'archives ( celles en sépia qui vont suivre sont la propriété du musée) nous permettent de juger de l'état dans lequel elle fut découverte en 1965. Hum, on dirait "resident evil" vous ne trouvez pas ? (avec les zombies en moins d'ailleurs :p).


C'est en 1982 et après des années de restauration qu'Ellis Island trouva sa place en tant que musée^^. Joli cours d'histoire hein ? Les écoliers en vacances me jetteront sûrement la pierre mais qu'importe, j'aime bien faire un petit topo historique au milieu d'un récit plus léger. A l'entrée, il était possible de consulter les personnes honorés en fonction des noms de famille. J'ai également fait une petite recherche mais je n'ai rien trouvé me concernant, ce qui m'a conduit à le faire pour des amis afin de voir comment étaient présentées les choses.


    En constituant cet article je suis retourné sur le site du musée, sachez (et ça je l'ignorais) qu'il est possible de passer commande pour ajouter son nom sur le mur des personnes honorées, moyennant finance bien entendu. Si vous le faites avant fin 2011, votre nom sera présent à l'été 2012. Si c'est pas chouette ça !!!


 
    A l'intérieur du musée il est possible d'y découvrir les salles où les immigrés dormaient, passaient leurs tests mais également des objets personnels leur ayant appartenu. En outre, les murs sont couverts de photographies retraçant l'histoire de l'immigration aux USA. Sur le chemin sont posées des questions d'actualité qui font débat. "Que pensez vous de la politique d'immigrations actuelle aux USA ? ", "Pensez-vous qu'il existe de l'immigration clandestine aux USA de nos jours", ceci en anglais bien entendu. Des post-it sont à notre disposition pour y répondre et il faut ensuite les coller sur le mur en dessous de la question. Bien souvent, les gens y marquaient leur nom...pour ma part n'estimant pas mon niveau d'anglais suffisant pour disserter, j'ai juste embarqué un post-it en souvenir *rires*.


De retour à l’embarcadère, tout le monde était là cette fois-ci (ouf!!!). Etrangement le musée n'a pas l'air d'avoir fait l'unanimité, dommage car ce qu'il présentait était riche culturellement parlant. Nombreux étaient ceux qui avaient fini avant la fin du temps imparti pour cela. De mon côté ça a plutôt été l'inverse. A tel point que je me suis même perdu jusqu'à trouver un escalier en colimaçon pour sortir. Une sortie de secours très probablement.


Une fois rentrés sur le continent le groupe reprit le bus et s'en alla vers l'héliport où certains avaient rendez-vous pour un tour en hélicoptère. De notre côté, nous sommes allés visiter Peer 17 =). Il s'agissait là d'un centre commercial couplé d'un port bien sympathique et ce à deux pas du pont de Brooklyn.


Affamé et après avoir eu l'affirmation par Françoise que ce type de vente était hygiéniquement correcte, je me laissai tenter par un hot-dog. Je dois avouer qu'on m'a bien charrié sur le fait que j'éprouvais des réticences à manger un sandwitch en pleine rue mais voyez-vous nous ne sommes jamais trop prudents... Point positif, les vendeurs portaient des gants. Vous devez penser : en quoi est ce étonnant ? Eh bien contrairement à la logique CE N'EST PAS LE CAS PARTOUT. La prudence est donc de mise pour identifier les mains des serveurs et donc indirectement l'hygiène des produits.

A l'extérieur de Peer17 de superbes bateaux anciens étaient amarrés et notre point de rendez-vous se trouvaient également être l'un d'eux. Peer17 c'est en définitive un centre commercial pour touristes. On peut y réaliser sa photo en 3D, acheter une couronne de statue de la liberté en mousse ou encore un t-shirt "I love New-York". Bref, la parfaite panoplie du français en vacances !!! Même les mannequins en polystyrène sont dans le vent, que croyez-vous, on est à New-York tout de même ^^.


Mon objectif à moi était de rejoindre les terrasses situées à l'extrémité de Peer17 côté port afin de bénéficier du panorama et de la quiétude de l'endroit. Pour cela je dû semer le moulin à parole du groupe en augmentant ma cadence de marche, ce qui porta préjudice à Pauline qui se le récupéra malgré elle. 


Retour à l'héliport quelques temps plus tard pour reprendre l'autre partie du groupe. Nous voilà ensuite emmenés dans un quartier plus calme, tellement calme qu'il n'y a que des restaurants et pas grand chose à visiter. En réalité, la partie du groupe en pension complète avait rendez-vous pour un buffet dans l'un des bâtiments ce qui explique notre venue dans ce type de coin. De mon côté, la carte SD sur laquelle je prenais des photos devenait de plus en plus critique, plus le choix désormais il me fallait aller en racheter une de toute urgence. Seulement voilà, que faire dans une zone où les seuls commerces sont dédiés à la restauration ?! Nous avions une heure et demi et nous nous sommes donc mis en quête d'un magasin d'électronique. Au final, j'ai réussi à obtenir une nouvelle carte "compatible" avec mon appareil et ce dans une grande enseigne (donc sérieuse). Avec quelques bases en anglais et quelques gestes j'ai réussi à m'en tirer sans trop de mal auprès du vendeur et c'est en outre un exploit.*fier*


L'essentiel était là, j'avais désormais une nouvelle carte pour les photos et pouvais donc mitrailler sans limitation, si c'est pas génial ça *rires*.


Il nous restait bien 45 minutes lorsque Pauline et moi sommes revenus dans la rue où nous avions été déposés. Alors que cette dernière dénicha une boutique de restauration rapide je tombai pour ma part sur une vitrine contenant des figurines de personnages mythiques. Goldorak, Betty boop, Bip-Bip...


Vous devez vous dire : Mais qu'est ce qu'on s'en fiche que intel ait mangé à tel ou tel endroit après tout... Je répondrais à ceci, certes mais ces petits détails trouveront une fois de plus leur explication dans les lignes et/ou les articles qui vont suivre. Et n'allez pas croire qu'il s'agit là d'une technique pour vous inciter à lire ce que j'écris, (quoique...^^')


Notre excursion se termina dans un parc bien sympathique du nom de Lebewohl park où se trouvaient deux lions en pierre assez imposants. 


Note de l'auteur : Pour avoir si bien mémorisé le nom, j'avais juste pris une photo de la pancarte d'entrée en prévision de cet article (dans la vie, il faut penser à tout^^). Oui, c'est de la triche je sais *rires*.


De retour au bus nous nous dirigeons vers l'Empire State Building pour une visite en autonomie. Lors du trajet je ne peux m'empêcher de sourire lorsque j'apprends que Clothilde nous a cherché pendant tout le déjeuner. Ne sachant trop où aller, elle s'était jointe au le groupe des pensions complètes et avait déjeuné en leur compagnie (non c'est pas de l'arnaque hein, puisqu'elle a payé auprès du restaurant na !!!^^). Ce n'est qu'au moment du dessert qu'elle a compris son erreur quant à s'être trompée de système de pension. Vous vous rendez compte, un repas pour comprendre qu'elle s'était plantée de groupe ahahahaha. Remarquez, ça me fait encore rire alors que j'écris ces lignes donc ça fait des souvenirs^^'...


Dans l'Empire State Building tout y est luxueux : du marbre du sol au plafond, des jointures dorées et le personnel est habillé aux couleurs rouge et or, c'est splendide. Tout se reflète partout et c'est en contemplant l'architecture que nous nous rendons au premier étage. Là se trouve le post de contrôle le plus terrible de tout le séjour, on ne rigole décidément pas avec la douane dans cette chère ville de New-York. Même principe que d'habitude mais en plus virulent.

D'ailleurs, le mieux je pense c'est de venir visiter la ville directement en sous vêtements. Vous n'avez donc aucun souci aux douanes et vous repartez vêtus des affaires réalisées dans les boutiques de Times square, la belle vie en somme (pour la deuxième partie du moins). 
A ce sujet, un ami m'avait dit avant de partir : "Moi quand je vais sur New-York je n'y vais qu'avec des affaires usagées, je rachète tout sur place et je jette mes affaires usagées. D'ailleurs je n'achète plus que là-bas". Chacun sa technique donc.
Devinez qui n'avait toujours rien compris au système après tout ce temps? Non, en effet je n'aurais pas besoin de citer de nom cette-fois, ci je sens que vous me suivez^^. C'est donc après avoir pris en photo les gens en train de se rhabiller de la douane et ce pour garder un souvenir "de l'ambiance" que les gardes de sécurité se sont avancés vers elle, lui ont pris son appareil photo et ont supprimé les photos qu'ils jugeaient contrevenantes aux règles en vigueur. Je tenais aussi à les remercier d'avoir ainsi préservé notre vie privée à tous^^. (non non, j'ai payé personne pour ça hein ?!)


S'ensuit alors un nombre inqualifiable de couloirs à l'instar d'un "parcours touristique" où l'on vous fait passer devant un écran vert. Ceci dans un but strictement commercial vous vous en doutez. On efface le fond vert et on y place le panorama du lieu et le tour est joué =). Nous sommes plusieurs a avoir contourné cette étape ni vus, ni connus. Cependant j'ai tout de même pris la maquette du building en photo. 


Je ne ferai pas de cours d'histoire cette fois-ci, rassurez-vous^^, mais je tenais cependant à vous faire part du nombre d'étages total de l'édifice, à savoir 86 !!! Au final nous en avons monté 80 en ascenseur et au 80e il y avait changement pour un autre ascenseur. La queue étant assez conséquente, nous avons décidé d'opter Pauline et moi même pour monter les 6 derniers à pieds. Alors que nous en avions monté trois, nous rencontrâmes un garde assez imposant qui nous lâcha un "Welcome". Je n'ai toujours pas compris s'il s'agissait de la fatigue, d'être dans l'élan ou tout simplement un lapsus mais au lieu de sortir un "Thanks" comme on pourrait s'y attendre j'ai répondu "Welcome". Je pense que j'ai juste répété ce que ce brave homme nous disait sans trop prendre conscience de son discours(tu vois Pauline je l'ai dit lol). Toujours est-il que nous nous sommes retrouvés pliés en deux de rire pendant les derniers étages. Pauline surprise par ma réaction et moi une fois ma bêtise réalisée (mais quel boulet je suis ><). 


En haut le panorama était juste sublime et j'ai pris les quatre paysages en photo doublés de vidéos. J'entends par là les paysages visibles depuis chaque face de l'Empire State. D'ailleurs vous reconnaissez le truc vert en contre bas avec un panda dessus ? Mais oui c'est bel et bien notre cher panda du jour numéro 2 mitoyen du Flat Iron (bravo à celles et ceux qui s'en souvenaient^^). 



Pose au bord de la barrière de sécurité =). Mais sommes nous tout en haut, la réponse est non !!! Il reste un étage, composé d'antennes de radio télécommunication. Là encore la sécurité n'est jamais loin comme en témoigne cette caméra au dessus de notre tête. J'ai également aidé des touristes à se prendre en photo en le leur proposant (comme à la statue de la liberté d'ailleurs). Voilà encore un bon moyen de s'entraîner à parler anglais. Cet immeuble présent dans "King-Kong" mais, également dans "Jumper" ainsi que dans de nombreuses autres œuvres, que d'émotions !!!



Après avoir fait l'imbécile en m'autophotographiant devant un miroir, nous avons redescendu à pieds les 6 derniers étages (mêmes raisons qu'à l'aller) puis les 80 autres en ascenseur. Pour les 6 étages à pieds ? Aucun souci. Pour les 80 autres par contre, je pense que Pauline sera d'accord avec moi pour dire que nous avons vécu un grand moment de solitude. Clothilde qui est quand même une femme ayant pris sa retraite quelques temps plut tôt ( je pense qu'il est bon de resituer les choses dans leur contexte) eu envie de faire une blague à tout le monde. Dans l'ascenseur nous étions bien une dizaine et je peux presque dire avec une certaine assurance que nous étions les trois seuls français. "La blague" est la suivante, faire croire (un peu à la manière d'un enfant) à une crise de claustrophobie et monter à voix haute toutes sortes de théories rocambolesques dans l'éventualité où l'ascenseur se décrocherait. J'ai presque envie de dire que pour un ascenseur qui se décroche il suffit d'aller à Disneyland hein *tousse*. 

Pour que vous visualisiez bien la chose, il faut dire que cette femme parlait toute seule donc en tenant la porte de l'ascenseur (comme pour l'ouvrir de force) sous le regard médusé de l'assistance. Je sais qu'il fallait parler français pour comprendre ce qu'elle disait mais les regards que les gens nous lançaient voulaient tout dire et je reconnais avoir eu honte pour elle... J'aurais eu envie de dire "je ne la connais pas" cependant, c'était peine perdue puisqu'elle se tournait parfois vers nous comme pour nous demander de l'applaudir. Cela dit, je tiens à saluer l'initiative car elle ajoute indubitablement une touche d'humour aux différents articles. C'est donc avec notre "grande enfant" que nous sommes sortis de l'Empire State building avec pour direction Macy's. 


Avant de refermer l'exposé sur l'Empire State, je tenais à vous communiquer le site officiel.
Il y est indiqué la couleur du building en fonction des jours et leur signification. A l'heure où j'écris ces lignes nous sommes le 4 Juillet 2011, le jour de la fête de l'indépendance. La couleur est donc "bleu-blanc-rouge". Parallèlement, la couleur lorsque j'y étais était l'orange (cf : Jour 2), la signification tient sur quelques lignes :
"The Michael J. Fox Foundation for Parkinson’s Research, Parkinson’s Awareness Month"
De même, lorsqu'aucun événement n'est prévu, la couleur par défaut est le blanc.


   
   Macy's, le magasin qui fait plusieurs étages de hauteur, rempli de vêtements en tout genre, le paradis des fashions victimes en somme^^. Les galeries Lafayette en mieux et en moins cher, je connais d'ailleurs une amie pour qui ce magasin serait un véritable paradis ;). 


 Petit florilège des curiosités de Macy's :


Un mannequin de cheval en plein rayonnage Oo.

Un mur de balles de tennis.
Des escalators en bois vraiment, vraiment très vieux^^".


Mais, ce jour là plus encore que d'habitude c'était le floral chow, c'est à dire des fleurs du sol au plafond et ce pendant plusieurs jours. Pour tout vous avouer, en dehors du repérage shopping pour le lendemain, c'était cette curiosité que nous étions venus voir. Premier pas dans la boutique, les choses commencent bien je bippe aux portillons. On me permit toutefois de rentrer sans aucun problème. Tiens, tiens, curieux ça Oo...










  Sortis de Macy's, nous nous sommes rendus à Times square et plus particulièrement chez "Levis" pour y faire du repérage. A Times Square plus encore qu'ailleurs, images ne valent pas les vidéos et c'est donc pour cela que je les privilégierai pour ce passage. Notez le "Welcome" sorti par Pauline en fin de vidéo comme pour remuer le couteau dans la plaie x).

 
[désolé la qualité blogger est pas top, j'essayerai de corriger ça]
Le soir nous devions retrouver le groupe pour dîner dans un bar irlandais ayant pour nom "Celtic Pub". J'étais pour ma part chargé et j'ai préféré repasser à l'hôtel pour déposer mon jean bien que nous ayons trouvé le fameux restaurant. Pauline m'emboîta le pas et Clothilde, ne voulant pas marcher resta devant.




Il y avait clairement deux possibilités, soit nous nous rendions à l'hôtel vers 19h pour partir avec le groupe tous ensemble vers le pub, soit nous y allions pas nos propres moyens... Au final, nous sommes arrivés à l'hôtel à 19h07 (dans ces eaux là) et le groupe n'était pas encore parti en quête du restaurant. 
On m'autorisa donc à aller poser mon sac dans ma chambre au sixième étage. Pour l'aller aucun souci j'y suis arrivé sans mal, non c'est plus pour le retour que j'ai vite déchanté ^^'. En montant dans l'ascenseur à destination du rez de chaussée, je croise deux jeunes qui me regardent en riant avant de sortir dans le couloir du sixième étage. Sans me poser trop de questions je monte dans la cabine et m'apprête à appuyer sur la touche souhaitée et là stupeur elle est déjà allumée !!! En fait elles sont toutes allumées, ces plaisantins ont appuyé sur tous les boutons ET malheureusement pour moi je l'ai réalisé trop tard, l'ascenseur commençait son ascension (alors que je souhaitais descendre !!!). Je comprends mieux pourquoi ils riaient. Le temps était compté, on m'avait donné cinq minutes pas une de plus et c'est donc pourquoi j'ai décidé de prendre l'escalier de service en catastrophe avant de redescendre dans le hall, croyez moi je m'en serai bien passé. Dans l'escalier de service tout y semblait sorti d'un roman policier, la lumière exit qui clignote comme si elle allait lâcher, le papier peint sorti du siècle dernier, et la rambarde en fer qui vibre sous l'action de la main. Au final je suis arrivé juste à temps et nous avons pu récupérer tout le monde à l'autre hôtel situé sur notre route.


Dans le restaurant, le bois était l'élément premier pour tout ce qui était murs, planchers, tables.. A vrai dire, j’eus l'impression que tout était fait en bois hormis le plafond. Comme à l'accoutumé on nous fit monter dans une salle à l'écart, au grenier ? Il y avait en réalité deux salles séparées par un couloir. Je fis tout pour arriver dans les derniers dans la première salle. La raison ? Il n'y avait pas assez de place donc je fus relégué à la seconde. 
Ok, une salle reste une salle n'est ce pas ? Oui bien entendu mais cela m'évita de supporter celle que nous nommions désormais "mère grand". J'atterris donc à une table où se trouvaient des gens avec qui je n'avais jamais parlé jusqu'à présent :

Une mère et son fils qui venaient pour leur part de Toulouse ainsi que plusieurs couples plus âgés. Le menu arriva en anglais et nombreux furent ceux qui n'y comprirent goutte... Je m'étonnes toujours du fait qu'on nous ait apporté une pomme de terre papillote nature (comme accompagnement) !!! Il n'y avait en effet ni sauce ni beurre à l'intérieur du paquet d'aluminium. Cela dit, n'étant pas expert dans le domaine, si cela est normal, n'hésitez pas à me le signaler dans les commentaires (je suis curieux).


Le portable vibre et un sms se projette à l'écran : "SOS, elle raconte sa vie à tout le monde et me fait honte." *Tousse* Oui, en fait, tout le monde n'a pas eu la rapidité et l'idée de changer de salle pour être tranquille, pas de chance. Quoiqu'il en soit, rassurez-vous, les problèmes n'en sont jamais vraiment et me concernant cela était réglé depuis longtemps déjà.


Rentré à l'hôtel le réflexe ? Allumer la tv bien sûr afin de pouvoir se voir si possible^^'. Là-bas, pas 15 chaînes, non juste 32, 32 chaînes c'est donc démentiel !!! Ok, je n'ai pas trouvé le reportage que je cherchais mais j'ai pu regarder un épisode "d'esprits criminels" non encore diffusé en France ainsi qu'un épisode en VO de NCIS (mais du déjà vu malheureusement). A New-York, la majorité des infos se passent dans la ville, c'est assez bluffant je dois dire car imaginez que toute l'actualité passant à la télévision se passe là où vous êtes =).


Une nouvelle journée vient de passer, une journée des plus belles et c'est sur l'écriture de cartes postales que je tiens à refermer le store pour ce soir. At the next time !!!


"Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité qui semble un rêve.-Guy de Maupassant"

South




































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